CFMJ : un véritable gage de fiabilité pour les joueurs suisses
Comme cela est déjà le cas dans de nombreux pays européens, le gouvernement suisse a décidé d’instaurer une loi sur les jeux d'argent et le casino visant à protéger les joueurs helvètes et à réguler cette activité florissante. C’est dans cette optique que la Commission Fédérale des Maisons de Jeu (CFMJ) a vu le jour le 1er janvier 2019 et possède désormais les pleins pouvoirs en la matière. Afin de vous permettre d’y voir plus clair, nous profitons de l’occasion pour vous expliquer plus en détails le rôle de la CFMJ, et les changements attendus.
Vous ne savez pas encore ce qu’est la CFMJ Suisse ? Découvrez ci-dessous la genèse de cette institution
Le 10 juin 2018, les Suisses ont été appelés aux urnes pour un référendum sur les jeux de hasard sur Internet. Le résultat a été sans appel : avec un plébiscite de 72,9 %, tous les cantons ont adopté la mise en place d’une loi fédérale pour mieux contrôler cette activité. En conséquence, la Commission Fédérale des Maisons de Jeu a été créée et veille dès à présent sur ce marché si particulier. S’inspirant notamment de la Commission des Jeux de Hasard belge, la CFMJ Suisse s’est déjà attelée à changer nos habitudes.
La loi jeux d’argent donne les pleins pouvoirs à la CFMJ pour accomplir des missions claires, et essentielles
Concrètement, le rôle de la CFMJ s’articule autour de 3 missions principales :
♣ La distribution des licences A ou B aux établissements terrestres qui souhaitent exercer leur activité en Suisse.
♣ L’autorisation ou non des plateformes qui souhaitent obtenir l’exploitation des jeux d’argent en ligne.
♣ La régulation des montants lors des tournois de poker : la mise de départ est fixée à 200 francs et la somme maximale à 20 000 francs.
Selon le rapport annuel de la CFMJ, la commission doit se focaliser sur 4 grands axes : les voici en détails
1. Protéger le joueur contre l’addiction au jeu : la CFMJ demande aux casinos d’initier plusieurs mesures pour éviter les comportements à risque.
2. Contrôler l’équité des jeux d’argent et de hasard : l’institut veille à ce que chaque jeu respecte la loi, notamment au sujet du taux de redistribution.
3. Lutter contre le blanchiment d’argent : les casinos doivent afficher une transparence totale quant aux différentes transactions financières.
4. Repérer les plateformes illégales : la CFMJ se donne le droit d’interdire ou de fermer un opérateur non autorisé à exercer en Suisse.
Chaque opérateur doit désormais posséder la licence requise pour proposer des jeux de hasard dans notre pays
Vous l’aurez compris, les joueurs suisses ont maintenant l’assurance de se divertir sur des sites entièrement fiables et légaux. Les casinos en ligne et les bookmakers souhaitant se développer en Suisse ont ainsi l’obligation d’obtenir la licence requise par la Commission Fédérale des Maisons de Jeu. D’ailleurs, seuls les établissements terrestres autorisés en Suisse peuvent soumettre une demande de candidature.
Quant aux opérateurs étrangers, ils sont purement et simplement interdits depuis le 1er juillet 2019 : les joueurs seront redirigés vers une page leur indiquant que cette offre n’est plus légale. Vous pouvez retrouver l’ensemble des sites autorisés en consultant le rapport annuel de la CFMJ ou sur notre site.